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Dilatato Corde 4:2
July – December, 2014 LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX,
Communication présentée aux ‘Assises de Voies de l’Orient’ Bruxelles, 30 mai 2014 Le récit d’une expérience sera une bonne introduction à cette présentation. J’ai eu la chance de séjourner ne fût-ce que quelques jours à Bénarès. J’ai parcouru les ruelles de la ville sainte, allant de temple en ashram, et surtout en descendant aux ghats, ces grands escaliers qui mènent au Gange. Je résidais d’ailleurs à côté du Das aswa meth ghat. Le dernier jour, j’ai été faire mes adieux au Fleuve, au pied de mon ghat. J’ai pu y parler avec un vieux dévot et lui expliquer combien j’avais admiré cette ambiance si intensément religieuse. Il m’a alors demandé ce que j’attendais pour descendre dans l’eau. Je lui ai répondu qu’on m’avait beaucoup déconseillé de me baigner dans cette eau assez sale... A la vue de son air stupéfait, j’ai compris qu’il fallait être stupide pour ne pas accueillir cette grâce qui m’était offerte. Je me suis donc déshabillé et je me suis plongé jusqu’au cou dans le Fleuve. Enveloppé par le courant, je me suis tourné vers la source, les mains jointes, et j’ai prié... Telle est, me semble-t-il, l’expérience du dialogue intrareligieux : immergé dans le Fleuve sacré de l’hindouisme, j’étais en prière vers la Source d’où procèdent toutes les grâces spirituelles. Quand je ne me suis plus contenté de regarder avec sympathie, d’admirer et d’essayer de comprendre, quand j’ai accepté, au nom de ma foi, de pleinement accueillir l’autre, d’être immergé dans une autre tradition spirituelle, et pénétré par sa fascination, alors il s’est passé quelque chose de nouveau. J’ai vécu une conversion, non pas un passage à une autre religion, mais un nouvel accès au cœur de ma propre tradition religieuse. Mais avant d’aller plus loin et de voir quelles sont les conditions et les enjeux de cette démarche de rencontre, je veux encore préciser davantage ce qu’est cette expérience. I. Une rencontre qui nous transforme Il y a plusieurs expressions pour dire ce qu’est ce dialogue. J’en décris cinq. Il y a d’abord (1) l’expression ‘dialogue intrareligieux’. Le mot peut cependant paraitre ambigu. Il peut signifier le dialogue qui se vit à l’intérieur d’une confession religieuse, mais en ce cas, il vaudrait mieux parler de dialogue œcuménique. L’autre acception a été forgée par Raimon Panikkar dans le contexte interreligieux : « La vraie rencontre entre les religions est elle-même religieuse. Elle s’effectue dans le cœur de la personne humaine à la recherche de son propre chemin. C’est alors que le dialogue est intra-religieux. (...) Le dialogue intra-religieux est un dialogue intérieur dans lequel on lutte avec l’ange et avec soi-même. (...) Le dialogue intra-religieux est, par sa nature même, un acte d’assimilation – que j’appellerais eucharistique. »[1] Pour éviter l’ambiguïté du terme on parle volontiers (2) d’un ‘dialogue de l’expérience religieuse’ « où des personnes enracinées dans leur propre tradition religieuses partagent leurs richesses spirituelles, par exemple par rapport à la prière et à la contemplation, à la foi et aux voies de la recherche de Dieu ou de l’Absolu ». C’est l’expression que propose le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux dans son document ‘Dialogue et Annonce’.[2] On pourrait encore dire, que cette expérience réalise le dialogue au sens le plus plénier : il est (3) ‘une parole traversée’, selon une étymologie probable du mot ‘dia-logos’ ; il est une parole de foi qui s’est laissé toucher et altérer par une autre parole et est devenue une parole hospitalière. On a aussi proposé (4) l’expression ‘dialogue du silence’[3]. Il s’agit en effet d’une connivence tacite au sujet de l’ineffable. Cette expression paradoxale exprime bien la nature de cette expérience. Certes, à un certain niveau, un dialogue explicite est nécessaire et même indispensable. Mais, s’agissant des réalités spirituelles, ce dialogue est condamné à ne parler que de vérités avant-dernières ; les paroles s’arrêtent au seuil de l’indicible, — qui est pourtant l’essentiel ! Quant à lui, le ‘dialogue du silence’ va plus loin, avec beaucoup d’humilité. Une image exprime bien cette démarche de rencontre. On a souvent proposé l’image de la montagne que les fidèles des différentes religions escaladeraient, pour se rejoindre au sommet. Mais cette image est fallacieuse. Je propose une autre image d’escalade, celle d’un volcan en activité. Les fidèles des différentes religions sont tous attirés par son sommet. Mais, parvenus le plus haut possible, ils découvrent la caldeira, un gouffre de feu qui les fascine, mais les garde séparés. Le dialogue intrareligieux est cette fascination commune, une communion dans une recherche infinie. Ce qui nous rassemble est ce qui nous dépasse. On devrait encore parler de (5) la prière interreligieuse, telle qu’elle a été vécue à Assise, le 27 octobre, quand tous les participants étaient effectivement unis dans une prière commune, au delà des formulations variées. Certains ont prétendu qu’il ne s’agissait que de prières juxtaposées, mais c’est parce qu’ils n’y étaient pas ! « Être priants avec les priants », comme l’ont fait les Frères de Tibhirine, est la forme la plus forte de la communion interreligieuse. Mais il faudra encore préciser à quelles conditions elle est praticable. Pour pouvoir aborder les exigences du dialogue à ce niveau, deux autres de ses caractéristiques doivent encore être rappelées. Il ne faut jamais oublier que le dialogue intrareligieux est d’abord un dialogue interreligieux. Il est situé. Il fait partie d’une expérience spirituelle complète et toujours incarnée dans un contexte socio culturel, voire politique, comme les protagonistes du dialogue en Asie nous le font bien comprendre. Pour se développer, il a donc besoin de toutes les autres formes de dialogue, le dialogue de la vie, des œuvres et des échanges explicites. Mais la réciproque est également vraie : sans le dialogue de l’expérience spirituelle à l’horizon, les autres formes risquent de manquer de souffle. L’entreprise du dialogue interreligieux n’est pas une bouteille à la mer. Grâce au témoignage de ceux qui ont découvert cette connivence mystérieuse entre les différentes spiritualités, les personnes qui s’engagent dans une collaboration multireligieuse pour la justice et la paix ou dans un échange rigoureux au sujet des doctrines et pratiques des autres religions, savent qu’en définitive toutes les religions sont en quelque sorte compatibles. A un niveau qui les dépasse toutes, elles peuvent communiquer et réaliser une secrète communion. Le dialogue de l’expérience spirituelle est la clef de voûte du dialogue interreligieux. S’il n’était pas possible de se rencontrer en vérité à ce niveau, tout l’édifice de la rencontre des religions serait fragilisé, voire condamné à la ruine. II. Des conditions pour s’y engager Pour envisager un accueil interreligieux au foyer de notre vie spirituelle, il convient de vérifier si nous y sommes bien préparés. Je vois en particulier deux conditions préalables. Et tout d’abord (1) notre enracinement dans notre tradition. Thomas Merton nous rappelle à ce propos : « Ce dialogue contemplatif doit être réservé à ceux qui ont été sérieusement formés par des années de silence et une patiente initiation à la méditation »[4]. Pour que l’expérience de la rencontre soit fructueuse, elle doit se vivre par des personnes qui ont atteint une réelle maturité spirituelle et donc une liberté spirituelle. Car pour jeter un pont, il faut s’assurer que la pile de ce côté de la rivière est bien fondée sur le roc. Sinon il n’atteindra jamais l’autre rive. Par ailleurs, cette formation doit également être intellectuelle, théologique. Merton poursuit en effet : « J’ajouterais que [ce dialogue] doit être réservé à ceux qui sont entrés de façon tout à fait sérieuse dans leur propre tradition (monastique) et qui ont un contact authentique avec l’histoire de leur communauté ». Une ‘foi de charbonnier’ est bien sûr respectable, mais elle ne peut suffire pour ceux qui veulent rencontrer une autre tradition, au risque de tout confondre. En second lieu, pour que le dialogue soit intrareligieux, il faut que l’interpellation reçue de l’autre tradition ait effectivement touché le cœur des interlocuteurs. C’est la deuxième condition. Une connaissance objective et bienveillante peut encore ne pas atteindre le fond de la personne. On a vu des grands connaisseurs d’une autre religion fréquenter durant des années les grands maîtres des autres religions sans que cela change leur vie. Mais il ne faut pas craindre que l’accueil concret d’une autre spiritualité ne déstabilise celui qui s’y risque ou remette en question bien des convictions qui l’habitaient. Car, comme on le verra par la suite, en ce cas une nouvelle dynamique spirituelle peut se mettre en place. Et nous pouvons déjà constater que, si les interlocuteurs sont bien formés, elle est très féconde. D’autre part, tout comme cette formation exigeait une information particulière concernant notre propre tradition, il est évident qu’une connaissance objective de la tradition rencontrée est également indispensable. Le bon sens exige de d’abord s’assurer que les témoins de la tradition rencontrée sont bien valables, pour ne pas risquer de se fourvoyer dans une secte. Mais le souci de bien connaitre la tradition rencontrée est surtout dicté par le respect et la probité intellectuelle. Que penser d’un ami bouddhiste qui prétendrait connaître et respecter le christianisme, mais n’aurait jamais lu ne fût-ce qu’un évangile ? Et y a-t-il beaucoup de chrétiens qui aient lu le Dhammapada, la Bhagavad Gita ou le Coran ? En résumé ces conditions sont celles de l’hospitalité : pour bien accueillir un hôte, il faut d’abord s’assurer que nous avons une maison stable pour le recevoir. Ensuite, afin de bien respecter notre hôte, il convient de le respecter pour ce qu’il est, un autre, et de ne pas vouloir le faire nôtre. Enfin, comme toutes les traditions d’hospitalité en ont l’intuition, il faut nous rappeler que tout hôte est aussi un messager de Dieu, et nous demander ce qu’il nous dit de Sa part. Alors nous pouvons réaliser un vrai dialogue ‘de la foi à la foi’, c’est à dire depuis notre vie de foi, et avec l’espoir de rencontrer la foi de notre interlocuteur. Plus concrètement encore, je dirais que nous pouvons ainsi réaliser un dialogue ‘de la fidélité à la fidélité’. III. Trois étapes de rencontre Le chemin du dialogue interreligieux n’est pas un parcours à réaliser une fois pour toutes. Chaque rencontre est une nouvelle histoire. On peut néanmoins noter quelques jalons de ce processus récurrent. Et il faut l’avoir parcouru une fois pour faire l’expérience complète du dialogue intrareligieux. 1. Appauvrissement La première expérience que découvre celui qui s’expose sans réticence à un tel dialogue est une perte de repères et un certain désarroi. Nous attendons généralement d’une rencontre qu’elle nous enrichisse en offrant des explications et des assurances nouvelles. Et, de fait, les échanges interculturels et interreligieux nous apportent énormément. Du moins à un certain niveau, celui dont nous aimons parler. L’exotisme fascine toujours. Mais à un niveau plus profond, celui de nos fidélités, ces rencontres engendrent également de graves questions. Nous prenons conscience que nos traditions se sont beaucoup enrichies et complexifiées au cours des siècles, pour leur défense et illustration. Elles ont aussi eu tendance à secréter une carapace de protection, pour défendre leur identité et exclure d’avance toute remise en question. Or ces richesses et ces convictions se révèlent soudain moins évidentes et moins essentielles, quand nous découvrons que d’autres traditions les ont également développées. La rencontre interreligieuse en profondeur aboutit donc nécessairement à une relativisation de nos traditions. Cela ne doit pas mener au relativisme, — qui est une idéologie ; — car l’expérience spirituelle est à un autre niveau. Mais cette rencontre opère en tout cas une décantation, et même un certain dépouillement de nos certitudes. Quand nous nous laissons immerger dansl’univers spirituel d’autres religions, nous pouvons nous retrouver désemparé, démunis et plus vulnérables. Mais cette situation où nous sommes mis au défi de rendre compte de notre foi la plus fondamentale est alors une occasion pour développer une confiance plus éperdue. Oui, un certain désarroi se révèle une condition particulièrement propice pour vivre l’accueil de l’autre au nom de notre foi, car il met notre cœur à nu et développe une nouvelle forme d’humilité. Et nous découvrons que ce n’est pas en échangeant nos richesses doctrinales, culturelles et spirituelles que nous réalisons la communion des cœurs, mais bien en partageant nos pauvretés, nous questionnements. Il apparait finalement que cette pauvreté ainsi vécue est en réalité une béatitude évangélique. La pratique du dialogue intrareligieux peut ainsi être un chemin de conversion évangélique. 2. Transformation Quand le cœur est touché, parce qu’il est à nu, il peut aussi être transformé. Ceux qui excluent a priori toute possibilité de changement au cours d’une rencontre, la réduisent à un échange de politesse. Car nous savons bien que l’accueil de l’altérité altère. On ne sort pas indemne d’une vraie rencontre ; Encore faut-il s’assurer que nous avons la maturité spirituelle suffisante pour nous exposer à un tel échange. La confrontation avec une foi religieuse venue d’ailleurs est en quelque sorte une épreuve du feu. Il y a certes des changements qui défigurent et dénaturent, — la buche exposée au feu sera vite réduite en cendre, — mais en d’autres cas l’expérience est tout à fait positive, et la transformation révèle même notre vraie nature et ses possibilités encore insoupçonnées. Pour illustrer cela, j’aime évoquer la parabole du potier. Il collabore avec le feu. Sa part de travail consiste à modeler un vase, un bol, une cruche. Pour cela il choisit une terre et lui donne une belle forme. Il la laisse sécher, puis il met délicatement dans son four ce modelage encore terne et friable. La pièce qu’il sort du four, après cuisson, est bien la même que celle qu’il y avait mise, mais elle n’est plus la même ! Elle a la même forme et il n’y a pas ajouté un gramme de terre, mais elle est tout autre : elle est désormais plus solide, elle a acquis une nouvelle couleur et elle est même devenue sonore. Le feu a donné toutes ses chances au travail du potier. Cela se vérifie en toute rencontre interpersonnelle sincère. En nous exposant en quelque sorte au rayonnement d’une autre personne, nous découvrons que nous sommes transformés. Si les circonstances de cette rencontre sont bonnes, la présence de l’hôte est une grâce. Saint Benoît demande dans sa Règle qu’en lavant les pieds des hôtes de passage, l’on chante le verset psalmique : « Nous accueillons Ton amour au milieu de ton temple ». L’accueil n’est pas seulement un service rendu ; il est surtout une chance de renouvellement. La rencontre interreligieuse en est un exemple remarquable d’une telle transformation qui peut révéler des possibilités insoupçonnées de notre propre tradition. 3. Unification En une troisième étape la démarche de la rencontre ramène le pèlerin à la maison et lui permet de retrouver une nouvelle unité intérieure. La première rencontre avec une autre tradition avait en effet provoqué un bouleversement, et parfois même un certain désarroi. La tradition originelle avait été mise à mal par une autre dont on découvrait soudain la fascination. Pour certains, comme pour le Père Oshida, en 1943, cette découverte avait abouti à une conversion qui impliquait même le rejet de sa propre appartenance originelle au bouddhisme. Aujourd’hui encore nous sommes témoins de telles conversions, quand des chrétiens découvrent le bouddhisme ou vice versa. Et nous vérifions qu’en de tels cas, il n’y généralement plus de place pour un dialogue interreligieux ; la conviction est exclusive ; il ne reste plus qu’un monologue.Cependant, — et nous en sommes aussi souvent les témoins, — le moment vient d’une réconciliation. Avec le développement de la maturité spirituelle, grâce précisément à la religion nouvellement embrassée, l’attitude exclusive se révèle bornée et stérile. Le vrai dialogue peut alors commencer, quand on a retrouvé ses racines spirituelles, désormais décantées. Comme le disait le Père Oshida, plus tard : « Je suis un bouddhiste qui a rencontré le Christ ». La vie en dialogue favorise ainsi une unification de toute la personne. Cette unification est dynamique ; elle n’est pas une synthèse, un stade final de la rencontre où le mouvement pourrait s’arrêter. Il ne s’agit donc pas de la création d’une nouvelle spiritualité, hybride, qui emprunterait ses éléments çà et là. Cela a été le cas, surtout lors des premières découvertes de l’Orient par les Occidentaux. Je pense ici à la ‘théosophie’. Mais cela n’a pas grand-chose à voir avec le dialogue intrareligieux. Certains chrétiens qui n’ont pas fait l’expérience d’un dialogue en profondeur, redoutent encore aujourd’hui que cela n’aboutisse à un syncrétisme, et ils jettent le discrédit sur tout dialogue tant soit peu engagé. Mais peu à peu le discernement se fait, grâce au témoignages de personnes comme les Pères Oshida et Amaladoss, ou Claire Ly. Lors de précédentes ‘Assises’ cette question de la ‘double appartenance a été étudiée plus amplement. IV. Enjeux du dialogue intrareligieux Tous reconnaissent aujourd’hui l’importance et même la nécessité du dialogue interreligieux pour la paix dans le monde. Le dialogue de la vie quotidienne, des œuvres communes et des théologiens est indispensable pour l’avenir du monde. Quant à la rencontre au niveau le plus profond, tant interreligieuse qu’interconvictionnelle, elle est indispensable pour l’avenir des religions. Pour affronter les questions que le monde actuel leur pose, et que manifeste, par exemple, le vide des églises et des temples, les religions ne peuvent plus trouver les réponses dans leur seule tradition. A ce stade, une attitude autoréférentielle est stérile. Une société en crise ne peut pas trouver des remèdes dans ce qui a provoqué la crise. Ce n’est pas le lieu pour énumérer les caractéristiques de l’Église catholique qui ont contribué à engendrer les problèmes actuels. Je redirai seulement, avec Adolphe Gesché : « Il n’est pas bon pour le chrétien d’être seul ». Ce ne sont donc pas les autres religions qui vont sauver l’Église ! C’est l’attitude d’accueil qui est décisive pour sa survie. Jadis on répétait : « Hors de l’Église, pas de salut ». Je dirais plutôt aujourd’hui : « Hors du dialogue, pas de salut pour l’Église ». D’ailleurs ce dialogue ne se noue pas seulement avec les autres religions. Il se vit avec tous les humains et tout ce qu’ils créent, tous ces ‘signes des temps’ dont parlait Jean XXIII. Seulement ce dialogue se développe de façon particulièrement heureuse entre les spiritualités, parce que, comme nous avons vu, dans ce cas, une grande connivence et une grande émulation peut se réaliser. Ce dialogue me semble emblématique pour toute rencontre humaine féconde et créatrice d’avenir. C’est dire l’importance de la contribution de tous ceux qui s’engagent dans une recherche spirituelle en dialogue. Notes : [1] Panikkar, Raimon. Le dialogue intrareligieux. Paris : Aubier, 1985, p. 8-10 [2] Bulletin N° 77 du CPDI (1991) [3] Susan Walker (Ed.). Speaking of Silence. New York: Paulist Press, 1987. [4] Merton, Thomas. Journal d’Asie. Paris : Critérion, 1990, p.263. |
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